Le réalisateur et dramaturge Xavier Durringer est mort

Connu notamment pour son film “La Conquête” sur Nicolas Sarkozy, Xavier Durringer est décédé d’une crise cardiaque, à l’âge de 61 ans.

Xavier Durringer en 2001 à Cannes, pour la présentation de son film « La Conquête » hors compétition. Le réalisateur et dramaturge est mort à l’âge de 61 ans.

Le réalisateur et dramaturge Xavier Durringer est mort d’une crise cardiaque à son domicile de L’Isle-sur-la-Sorgue, près d’Avignon, à l’âge de 61 ans, a indiqué son agente à l’AFP. Il avait notamment réalisé en 2011 La Conquête, une farce aux accents de polar sur l’ascension du candidat Nicolas Sarkozy (joué par Denis Podalydès). Scénarisé par Patrick Rotman, le film avait fait l’objet d’une présentation remarquée (hors compétition) à Cannes en 2011 – Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, n’avait pas souhaité le voir, se justifiant ainsi auprès de Télérama : « Je n’ai pas besoin de me voir en personnage de fiction pour connaître la part de création, d’art presque, qu’il peut y avoir dans le rôle de président ».

Né à Paris en 1963, Xavier Durringer avait fondé une compagnie de théâtre à 19 ans, et avait présenté sa première vraie création, Une rose sous la peau, en 1988, dans le festival « off » d’Avignon. Dix ans plus tard, il revient dans le « in » avec Surfeurs, « chronique désenchantée de notre monde en perdition où on ne fait jamais que surfer sur le vide, ramer dans le malheur », écrivait Télérama. Entretemps, il s’était également lancé au cinéma avec La Nage indienne en 1993, portrait doux-amer d’une jeunesse paumée, et J’irai au paradis… car l’enfer est ici en 1997, pour l’écriture duquel il s’était associé à un ex-braqueur, et salué par Télérama comme « un polar français digne de Scorsese ».

Son dernier film de cinéma, L’Homme parfait, était sorti en 2022, et mettait en scène l’arrivée d’un androïde chez un couple dont la femme n’en peut plus de s’occuper de tout (avec Didier Bourdon dans le rôle du mari, Valérie Karsenti dans celui de l’épouse et Pierre-François Martin-Laval en robot). Il avait également réalisé de nombreux téléfilms et en 2008 la série Scalp, pour Canal+, l’histoire d’une poignée de golden boys, amis de longue date, plongés dans la tourmente financière du début des années 90.

Source: Télérama

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