Ce road-movie mélancolique, au cours duquel le réalisateur part visiter sa mère malade, mêle humour et méditation sur le temps, les responsabilités et les adieux inévitables.
Dispersé, voire carrément largué, le réalisateur, Philippe Petit, traverse une zone de turbulences personnelles et professionnelles lorsqu’un médecin lui annonce que sa mère, placée en Ehpad à Toulouse, est atteinte d’une dégénérescence neurologique. De grèves en contretemps, le voyage qui le mène à elle s’étire au fil des rencontres et des souvenirs. Filmeur et filmé, le réalisateur promène sa longue silhouette de quinquagénaire embrumé de gares en aires d’autoroute, valise en main, au bord des routes comme au bord de sa vie. Ce road movie existentiel, modeste et profond, tisse une métaphore sur la difficulté d’avancer et la peur d’arriver — celle de se
Source: Télérama