18e Festival européen du film fantastique de Strasbourg : premiers films de la sélection officielle dévoilés

La 18e édition du Festival européen du film fantastique de Strasbourg (FEFFS) se tiendra du 26 septembre au 5 octobre 2025. Une première sélection de films a déjà été dévoilée, incluant plusieurs œuvres remarquées lors de festivals internationaux récents. La programmation complète sera annoncée le 2 septembre 2025.

FEFFS 2025

Dans la compétition internationale de films fantastiques, Honey Bunch de Madeleine Sims-Fewer et Dusty Mancinelli propose un thriller gothique situé dans un centre de soins expérimental isolé. Découvert à la dernière Berlinale, le film s’inscrit dans une esthétique et une narration inspirées des thrillers des années 1970. New Group de Yûta Shimotsu explore les dynamiques sociales et psychologiques au sein d’un groupe de lycéens japonais, qui développent un comportement inédit en formant des pyramides humaines, remettant en question la notion d’individualité et d’appartenance collective. Que ma volonté soit faite de Julia Kowalski, sélectionné à la Quinzaine des cinéastes, aborde l’éveil du désir lesbien et la figure d’une sorcière dans une famille d’agriculteurs d’origine polonaise. The Surrender de Julia Max met en scène un rituel ésotérique familial destiné à faire revenir un défunt, explorant le thème du deuil avec une approche centrée sur la relation mère-fille.

Crossovers : un élargissement du genre

La compétition internationale Crossovers élargit le spectre du film de genre. The Forbidden City de Gabriele Mainetti mêle les arts martiaux chinois à un cadre romain contemporain, offrant un regard sur les tensions culturelles et les enjeux d’intégration en Italie. Luger de Bruno Martín est un thriller centré sur un pistolet Luger P08 porteur d’un passé énigmatique, mêlant suspense et héritage historique. Odyssey de Gerard Johnson dépeint une Londres sombre et violente via le parcours d’une agente immobilière, inscrivant le film dans un contexte urbain marqué par la criminalité et les troubles sociaux. The Old Woman with the Knife de Min Kyu-dong confronte une tueuse professionnelle sexagénaire à un jeune assassin lié à son passé, offrant une réflexion sur la transmission de la violence et l’âge dans un cadre coréen contemporain.

En animation, Dog of God de Raitis et Lauris Abele transporte au XVIIe siècle dans un village où chamanisme, sorcellerie et abus de plantes psychotropes plongent la communauté dans le chaos. Heart of Darkness, coproduction franco-brésilienne de Rogério Nunes, imagine un Rio dystopique où s’affrontent pouvoirs politiques et désordres sociaux, mêlant violence et quête identitaire. La Mort n’existe pas de Félix Dufour-Laperrière, également sélectionné à la Quinzaine des cinéastes, traite du radicalisme politique en lien avec les inégalités sociales, adoptant un ton documentaire et engagé. Planètes de Momoko Seto clôt la sélection animation avec une histoire post-apocalyptique où quatre graines de pissenlit, survivantes d’explosions nucléaires, tentent de s’adapter et survivre sur une autre planète, un récit mêlant science-fiction et écologie.

Hors compétition, la section Midnight Movies proposera des films aux tonalités plus décalées. Deathstalker de Steven Kostanski revisite le film d’heroic fantasy classique, intégrant barbares et nécromanciens dans un univers fantaisiste. Touch Me d’Addison Heimann présente un extraterrestre doté d’un toucher capable de soigner l’anxiété et la dépression, conjuguant science-fiction et drame psychologique. Enfin, Fuck My Son! de Todd Rohal adapte un comic book de Johnny Ryan et suit une mère déterminée à trouver une partenaire pour son fils, avec un ton satirique et absurde.

Source: Ecran Total

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