Dany Boon lancera en août le tournage de son “gros film” hollywoodien

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DANY BOON
DANY BOON
 

Le roi Midas de la comédie française, installé à Los Angeles depuis cinq ans, a présenté ce week-end son dernier film, Supercondriaque, au festival COLCOA du cinéma français à Hollywood, devant une salle pleine à craquer. Il était accompagné de Kad Merad et Alice Pol, avec qui il partage l’affiche.

D’une patience à toute épreuve, l’acteur-réalisateur-producteur de 47 ans, a répondu à toutes les questions, s’est prêté à toutes les demandes de “selfies” et, contrairement au personnage d’hypocondriaque de son film, a serré toutes les mains et embrassé toutes les joues qui se présentaient à lui.

Un “bain de foule” d’autant plus agréable qu’il n’est qu’une parenthèse dans la vie tranquille et anonyme que Dany Boon et sa famille mènent à Los Angeles, à l’abri de la notoriété envahissante du père des “Ch’tis” dans l’Hexagone.

“L’une des raisons pour lesquelles je suis venu vivre ici, c’est que j’ai quitté un peu la vie de vedette pour avoir une vie où les gens me parlent normalement”, explique-t-il à l’AFP. “Je n’aime pas la notoriété, même si j’adore que les gens m’aiment et apprécient mon travail”.

“Il y une bulle du show-business qui est un peu dangereuse. Quand j’ai commencé ma carrière, je n’ai pas cherché à être connu”, dit-il. “Ce dont je rêvais, c’était de vivre de mon art et de mon écriture, et d’avoir la liberté d’écrire ce que je veux. Mais après les Ch’tis, j’ai dû apprendre à gérer une notoriété que je ne connaissais pas”.

Plusieurs projets américains

Depuis son installation à Hollywood, Dany Boon a travaillé sur plusieurs projets américains, dont une adaptation de “Bienvenue chez les Ch’tis” et “My Wife Hates Your Wife” (Ma femme déteste votre femme) avec Will Smith. Mais c’est finalement sa comédie chorale avec le studio Fox, “The Ambassadors”, qui verra le jour en premier, avec un tournage en août et une sortie en 2015.

“C’est un projet de studio, un gros film. C’est très intéressant et compliqué à la fois. Il faut savoir se faire entendre. Mais c’est génial. C’est rare qu’on propose à un Français de réaliser une comédie américaine. Je vais peut-être me vautrer !”, dit-il en riant.

Pour cette histoire mettant en scène un Américain tentant par tous les moyens de rentrer aux Etats-Unis avec l’aide d’un groupe d’Européens, Dany Boon travaille avec le scénariste Tripper Clancy. “C’est un formidable auteur. Nous partageons la même sensibilité et la même manière de construire les scènes de comédie”, dit-il. “Il m’impressionne beaucoup. Quand je lui donne une idée, il l’améliore”.

La production du film, assurée par la société de Dany Boon, compte également avec Nicholas Weinstock, un ancien collaborateur de Judd Apatow, le roi de la comédie américaine pour adultes. “Il est très à l’écoute. Et c’est un bon intermédiaire entre le studio et nous, qui assurons la partie artistique”.

Le casting est en cours – “comme c’est un groupe de mecs et une nana, il faut que ça se goupille bien entre eux” – mais une chose est sûre : Dany Boon restera derrière la caméra.

“Il y a un rôle de Français, que je ne veux pas faire. La Fox me disait : ‘Il faut que vous jouiez dedans’. Mais j’ai dit non, non et non”, assure-t-il. “Pour moi, c’est important, c’est mon premier film en anglais, et je veux vraiment rester focalisé sur la réalisation”.

Malgré ses projets américains, Dany Boon n’oublie pas la France. “J’y passe tous mes étés, je continue à y aller régulièrement, je lis la presse tous les matins, j’ai la télé française, je regarde des films français… Je ne resterai pas toute ma vie à Los Angeles. Le théâtre, par exemple, me manque beaucoup”, assure-t-il. Et le premier public qu’il cherche à faire rire, “c’est le public français, car je suis très attaché à mon pays”.

Mais il se félicite d’avoir pu donner à ses enfants une éducation bi-culturelle. “Mes enfants jouent en anglais, et parfois je ne les comprends pas”, raconte-t-il. “Ils me demandent un truc et je dis ‘yes’. Et ma femme me dit: ‘Mais pourquoi tu leur as dit oui ?’. Mais je ne sais même pas à quoi j’ai dit oui! Je n’ai pas osé dire à mes gosses que je ne les comprenais pas. C’est de la matière à sketch, tout ça!”.

Source : La Voix du Nord

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