Michel Blanc, Pierre Arditi, André Dussollier, Gérard Jugnot, Fabrice Luchini, Dominique Pinon, Daniel Prévost, François-Xavier Demaison côté hommes, Josiane Balasko, Victoria Abril, Isabelle Carré, Valérie Lemercier, Yolande Moreau, Valérie Mairesse, Muriel Robin et Tonie Marshall côté femmes… “Musée haut, musée bas” mobilise un nombre impressionnant d’acteurs populaires.
“Ils savaient tous qu’il n’y avait pas 120 petits rôles mais d’une certaine façon, 120 premiers rôles”, affirme Jean-Michel Ribes, comblé d’avoir “senti une véritable adhésion des acteurs pour le scénario” du film.
Fort du succès de la pièce éponyme qui s’est jouée à guichets fermés à l’automne 2004 au Théâtre du Rond-Point à Paris, Jean-Michel Ribes s’est entouré des mêmes collaborateurs – Patrick Dutertre aux décors, Juliette Chanaud pour les costumes – pour cette adaptation cinématographique.
Comme la pièce, le film évoque la foule bigarrée qui peuple les musées, au travers de personnages outranciers, brossés à grands coups d’archétypes, voire de stéréotypes: familles provinciales et ignorantes, touristes au rythme stakhanoviste, intellos parisiens branchés et pédants, gardiens déprimés, etc.
La virago toquée de Kandinsky (Muriel Robin), l’optimiste niaise (Isabelle Carré) vissée à son mari (Pierre Arditi) ou le beauf exaspéré de ne pas retrouver sa voiture au parking (Gérard Jugnot) y côtoient le ministre de la gauche caviar (André Dussollier en col Mao à la Jack Lang) en représentation.
Chacun est en proie à une obsession particulière: Fabrice Luchini campe un gardien ravagé par son interprétation sexuelle de l’art – “Le Caravage me retourne profond !” lance-t-il – tandis que Michel Blanc prête ses traits à un directeur de musée à qui son amour de la culture fait haïr la nature… jusqu’à s’acharner sur la moindre plante verte.
Malgré la drôlerie de certaines répliques à la saveur absurde ou burlesque, le spectateur se lasse bientôt d’un interminable défilé d’acteurs empressés de débiter leur texte sur un ton généralement hystérique.
Seuls quelques-uns tels Yolande Moreau, experte en loufoqueries après des années passées dans la troupe des Deschiens, manient l’outrance avec légèreté, évitant le cabotinage qui gâche la majeure partie des interprétations.
Ecrivain et metteur en scène de théâtre, Jean-Michel Ribes, 61 ans, a notamment monté “Brèves de comptoir” de Jean-Marie Gourio, avec lequel il a créé – aux côtés d’autres complices: Roland Topor, Gébé, Georges Wolinski François Rollin, Willem et François Morel – la série télévisée humoristique “Palace” sur les coulisses d’un grand hôtel.
Actuel directeur du Théâtre du Rond-Point, il a réalisé trois films : “Rien ne va plus” (1979) “La Galette du roi” (1985) et “Chacun pour toi” (1993) et signé en 2006 l’adaptation de “Coeurs” d’Alain Resnais, d’après une pièce du Britannique Alan Ayckbourn.
Il fait une apparition dans “Musée haut, musée bas”, où joue aussi sa fille.
Source : AFP
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