2007
«Les Témoins», d’André Téchiné
Au milieu d’une fiction, où les destins de personnages hétéros et gays se croisent, une réalité historique: 1984, les débuts de la propagation du sida. Tout tourne autour de Manu (Johan Libéreau), un bel homo qui dévore la vie et les hommes à pleines dents et que la maladie va rattraper. Sans délivrer de message, le film pose la question cruciale: comment se souvient-t-on des morts?
1997
«Jeanne et le garçon formidable», d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau
Comme le titre du film l’indique, Jeanne (Virginie Ledoyen) rencontre dans le métro un garçon formidable, Olivier (Mathieu Demy), qui tombe malade. Dix ans après la création d’Act Up aux Etats-Unis, une association de lutte contre le sida, Olivier Castel est le premier à parler du sida en chantant dans une comédie musicale.
1995
«N’oublie pas que tu vas mourir», de Xavier Beauvois
Benoît (Xavier Beauvois), étudiant en histoire de l’art, convoqué pour son service militaire. Sachant désormais son temps compté, il se jette à corps perdu dans la vie. Un film qui fait écho à celui de Cyril Collard.
1994
«Philadelphia», de Jonathan Demme
Impossible d’oublier Andrew Beckett (Tom Hanks) en brillant avocat, viré par ses associés parce qu’il est atteint par le virus. Le film a marqué les esprits en ces années où l’on clame la capote à tout prix et où l’on se bat pour dire que non, le sida ne s’attrape pas en se serrant la main (regardez en vidéo le mouvement de recul irrépressible des collègues d’Andrew). Film lacrymal, avec une BO déchirante signée Neil Young et Bruce Springsteen.
«Les Soldats de l’espérance», de Roger Spottiswoode
A Ebola (Centre-Afrique), en 1980, une épidémie extermine le personnel et les malades d’un hôpital de brousse. Façon enquête policière, ce film retrace scrupuleusement toute l’histoire du sida, moult détails à l’appui.
1992
«Les Nuits fauves», de Cyril Collard
C’est avec ce film que le sida entre sur la scène cinématographique. Malgré sa séropositivité, Jean (Cyril Collard) va faire l’amour avec Laura (Romane Bohringer), 17 ans. Dans ce film testament, la réalité d’une jeunesse condamnée est là, brute, violente, meurtrière. «Après sa mort, Cyril Collard fut d’ailleurs décrié pour son irresponsabilité dans la contamination de ses partenaires, écrivait «Télérama». Le film restera le témoignage brûlant d’un enfant idéaliste, qui voulait donner à ses échecs des allures de triomphe».
Source : AA / 20Minutes.fr
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