Promouvoir le cinéma français en Europe : notre seule chance de développement

0
1658
 

Le cinéma italien n’est plus ce qu’il était. Ils l’admettent eux-mêmes sans difficulté. Le nombre de films chaque année qui rapporte de l’argent dépasse à peine la dizaine. Son prestigieux passé est derrière lui, et il n’a récolté qu’une seule palme d’or dans les trente dernières années.

Le cinéma anglais. La situation du cinéma anglais n’est pas meilleure. Le cinéma y est mal considéré et les anglais se contentent du fait qu’un certain nombre de films américains sont produits sur leur territoire, avec leurs moyens techniques, et leurs équipes de tournage.

Le cinéma allemand. En Allemagne, le cinéma a un statu secondaire, loin derrière les arts majeurs que sont le théâtre et l’opéra. Les studios de Babelsberg ont du mal à garder un niveau de rentabilité et le cinéma allemand penne à trouver de jeunes réalisateurs.

Le cinéma espagnol. Seul les Espagnols, qui produisent pourtant moitié moins de films que les français, sont compétitifs, grâce notamment à des réalisateurs comme Almodovar.

Le cinéma francais. Oui, le cinéma français a un marché. Alors, profitant d’un créneau unique pour se développer, il doit pouvoir glaner des parts de marché dans les autres pays européens. Il doit saisir cette opportunité avant que d’autres cinémas (japonais, taiwanais, hongkongais ou bien, qui sait, chinois) ne la saisissent complètement.

Il est certain que nombre de nos films sont des comédies franco-françaises. Pas sûr que Camping et OSS 117 fassent des cartons hors de France ! Mais dans tous les cas, il faut de l’argent pour faire la promotion de nos films à l’étranger. Les américains consacrent l’équivalent de la moitié du budget de production dans la promotion. En France, nous n’y consacrons qu’un petit 10%.

Le système d’aides françaises à sa part de responsabilité. Le lien production-distribution est très important et les distributeurs français doivent s’investir dans le cinéma. Saluons à ce titre Canal+. Le problème de la promotion des films à l’étranger est capital. Les marges de croissance du cinéma français doivent désormais se trouver en dehors de nos frontières. Il faut lui donner des moyens. Il faut qu’il s’en donne les moyens.

Source : Renaud / www.influence-cinema.info

Si vous voulez connaître le calendrier de mes sessions de formations, allez sur Dirprod Formations.

Mes principales formations :

Créer sa boîte de prod !
Produire un documentaire pour la télé.
Directeur de production pour le cinéma, les indispensables.
Directeur de production en fiction télé, les indispensables.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here