François Bernard, directeur de production sur « Kirikou et les bêtes sauvages »

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Ses débuts dans l’animation

D’origine lilloise, François Bernard possède un DEA de Géographie – Aménagement du Territoire. En 1988, chargé de mission sur un contrat de plan Etat-Région pour le Conseil Régional de Champagne Ardennes, il est responsable de la mise en place et du suivi des opérations d’aménagements pour un projet de parc à thèmes. Ce parc devait s’adresser au public de façon ludique. Afin de répondre à cette exigence, il entre en contact avec une des plus importantes sociétés d’animation de l’époque : IDDH. Le projet est malheureusement abandonné, mais la société d’animation IDDH, basée à Paris, souhaite persévérer sur la piste des parcs récréatifs et le nomme consultant. Très vite l’engouement politico-économique national pour ce type de projet vacille, IDDH révise sa position et se dirige vers la série d’animation. François Bernard fait alors ses premiers pas dans le monde de l’animation et prend en charge la post-production des séries comme « Lucky Luke ». Après trois ans chez IDDH, il s’installe en 1992 à Angoulême pour diriger la post-production audio de la série d’animation « Michel Vaillant » produite par le studio Jingle et réalisée chez Maximum Vidéo. Il repart à Paris deux ans plus tard, pour rejoindre France Animation, puis Télé Images.

Malgré ses allers-retours entre Angoulême et Paris, François Bernard fait, en 1992, le pari de s’installer en Charente. Convaincu du potentiel technique et artistique existant au sein du Pôle Image, il n’hésite pas à faire carrière dans la région. Il constate que depuis les années 90, le Pôle Image s’est développé et que des synergies se sont créées autour de l’image grâce aux formations et à l’implantation de nouvelles sociétés. Il parle de « dynamique collective, d’effet Pôle Image ».

Sa rencontre avec Les Armateurs

En 2000, débute son histoire avec Les Armateurs. A l’époque, la société réalise son quatrième long-métrage d’animation, « Les Triplettes de Belleville » de Sylvain Chomet. Didier Brunner (Producteur de la société Les Armateurs) croise François Bernard pendant le Festival international du film d’animation d’Annecy et lui confie que la production du long-métrage s’avère difficile. Il lui propose alors de partir à Montréal et lui offre ainsi la possibilité de travailler sur son premier long-métrage. Après plusieurs années d’expériences sur des séries d’animation, François Bernard quitte sans hésiter la France pour le Canada et dirige la production des « Triplettes de Belleville ».

De retour à Angoulême en 2003, pour diriger le studio d’animation Alphanim, il a pour mission de mettre en place une équipe et de suivre la production des séries « Patates et Dragons » et « Mona le vampire IV ». Cette nouvelle expérience sur les séries d’animation n’est pour lui qu’une période de transition et confirme sa passion pour le long-métrage.

Son travail sur Kirikou

En 2004, grâce à son expérience sur « Les Triplettes de Belleville », Didier Brunner fait de nouveau appel à ses services et lui permet de revenir au long-métrage d’animation pour diriger la production de « Kirikou et les bêtes sauvages » dans le studio des Armateurs à Angoulême. La société a pour objectif de sortir le long-métrage pour Noël 2005. En tant que directeur de production, François Bernard a pour mission de mettre en place un studio, de monter une équipe et un système de production, en gérant les activités prises en charge à Angoulême ainsi que celles sous-traitées. Contrairement aux « Triplettes de Belleville », où il est arrivé en cours de production, François Bernard a pu, sur Kirikou, mettre en place une logique de production de A à Z. Selon lui, chaque production de long-métrage est différente et apporte une expérience nouvelle.

Ses projets

Aujourd’hui, sa mission pour les Armateurs est terminée, mais François Bernard a d’autres projets en tête. Des projets pas exclusivement en rapport avec l’animation, mais liés à l’image. Il souhaite les réaliser sur le territoire charentais, car il est persuadé qu’Angoulême possède un réel potentiel artistique et technique grâce au développement et au soutien qu’offre le Pôle Image Magelis.

Source : http://magelis.org/

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